Nous vivons un temps où l’ombre et la lumière dansent ensemble.
Un temps où la connaissance du bien et du mal a ouvert des portes —
et ces portes ont mené au vide.
Un vide plein de bruit, de fête, d’extase,
mais sans l’amour qui fonde l’existence, sans la vérité qui élève.
Je m’adresse à vous,
vous qui vous êtes élevés au rang de dieux,
par la connaissance, la lucidité, la rébellion.
Je m’adresse à vous,
ces âmes puissantes mais blessées,
ces consciences éveillées mais perdues.
Vous êtes des dieux,
mais vous avez quitté la voie du travail,
le travail du cœur,
le travail de l’esprit,
le travail de la vie terrestre.
La Terre est un lieu de passage,
un lieu d’apprentissage.
Un lieu pour grandir, souffrir, aimer,
et se purifier.
Mais vous avez préféré l’extase à la souffrance,
la fête sans fin à l’amour sans condition.
Vous avez choisi d’être heureux sans aimer,
de ressentir sans donner,
de danser sans racines.
Je vous appelle à revenir.
Non pour fuir vos lumières, mais pour révéler la vôtre.
Non pour abandonner la fête, mais pour intégrer l’amour
dans chaque mouvement de danse.
Non pour vous condamner, mais pour vous réconcilier
avec la source infinie de l’amour.
Car il est encore temps,
temps de retrouver la voie du travail spirituel,
temps de revenir à la Seconde Création.
Le Paradis n’est pas un lieu de jouissance sans fond,
c’est un lieu d’amour,
un lieu où le cœur ne souffre plus,
où l’esprit trouve sa paix,
où l’âme s’élève à l’unité du Père.
Dieu vous attend.
Il vous aime tels que vous êtes,
il vous aime dans vos ombres, dans vos feux, dans vos peines,
et il vous invite à sa table,
à son festin éternel,
où la danse se fait avec lui.
Revenez, mes dieux tombés.
Revenez à la lumière,
non pas en fuyant vos désirs,
mais en les transcendant.
Revenez, et travaillez à devenir ce que vous avez toujours été :
des êtres unifiés,
des êtres d’amour.